L’histoire des Mirage Suisses

Réimpression.

L’histoire du Mirage III au sein de l’armée de l’Air française est parfaitement couverte par l’immense et incontournable trilogie publiée par DTU, mais il n’y a pas qu’en France que le « delta » de Dassault est devenu une légende volante. De l’autre côté du lac Léman, les pilotes de l’aviation helvétique gardent un souvenir ému des années passées à dompter le tonnerre à bord des Mirage IIIS, RS ou DS des Troupes d’aviation suisse pour lesquelles il fut également le premier chasseur de classe « mach 2 ».


Sans avoir participé à aucun conflit ni à aucune mission de guerre — neutralité de la Suisse oblige — les Mirage III helvétiques n’en ont pas moins eu une longue carrière de 1963 à 2003  (…)

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Avions Cessna

Après nous avoir proposé, il y a quelques années, le catalogue des productions Piper, Marc Ranjon revient en force avec l’encyclopédie des avions Cessna sous le même format.  Quand on parle d’avions légers, c’est un nom incontournable.     Qui n’a pas volé sur 150, 152 ou 172 ?

Une quarantaine de types sont analysés dans ce livre. On retrouve les familles connues des monomoteurs légers, et chacun s’attardera sur les appareils qu’il a connu ou dont il rêve (Cessna 185 amphibie pour moi, merci !), les avions utilitaires modèles 206/207 et le 208 Caravan, les magnifiques bimoteurs, comme le 421 Golden Eagle et biturbopropulseurs pour se terminer sur l’extraordinaire famille des jets Citation. (…)

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La rénovation des King Air de la Sécurité Civile

Après la création de la nouvelle base de Nîmes et l’annonce de la succession des Firecat par les Q400MR, l’annonce de la rénovation des trois Beechcraft 200 King Air de la Sécurité Civile est passée totalement inaperçue. Entrés en service au début des années 90, les trois Beech 200, indicatif radio « Bengale », commençaient un peu à accuser leur âge.

Les trois King Air de la Sécurité Civile vont être rénovés. Une excellente nouvelle pour ces appareils auxiliaires indispensables.

Ces appareils véritablement polyvalents ont des missions multiples. Ils effectuent de nombreuses vols de liaison au profit de la Sécurité Civile, comme, par exemple, les relèves d’équipages, mais ils peuvent être employés pour des missions de transport au bénéfice de leur ministère de tutelle.

Le Module Européen français, composé d’un « Bengale » et deux « Pélican » a eu les honneurs du défilé du 14 juillet 2015 à Paris.

Sur feux, ils ont la charge des missions d’investigation, reconnaissance à vue des feux et de PC volant. Ce rôle a pris une nouvelle dimension depuis quelques années avec la création du Module Européen que la Sécurité Civile française arme avec deux CL-415 et, systématiquement, un « Bengale ». Ces Modules ont été ainsi en opérations tout autour du bassin méditerranéen, et jusqu’en Suède !

Les Beech 200 de la Sécurité Civile commençaient à faire leur âge. Ils étaient également totalement dépourvus de moyens d’observation pour les missions feux. (Photos : Bernard Servières/pilotedufeu.com)

Outre leur confort devenu spartiate, les King Air disposaient d’une avionique hors d’âge. Il était temps de leur offrir un successeur ou bien un bon lifting et c’est cette seconde option qui a été choisie.

Lors de l’anniversaire des 50 ans de la BASC à Marignane en 2013, le représentant français de Beechcraft a exposé un splendide Beech 350 pressenti à l’époque pour la succession des trois King Air 200. Une autre option a été choisie depuis.

Le premier appareil en sortie d’atelier peinture, Bengale 97, a été photographié à Toulouse il y a quelques jours à peine et a dévoilé, par la même, sa nouvelle livrée, conforme à la charte graphique que la Sécurité Civile applique même sur les véhicules de son parc automobile.

L’intérieur a été refait, en particulier sa planche de bord où les instruments analogiques ont été remplacés par des écrans d’une suite avionique du dernier cri Garmin G1000NXI.

Installation d’un Garmin G1000NXI à bord d’un Beechcraft King Air. (Photo : Garmin)

Mais l’innovation la plus importante serait aussi la plus discrète, pour le moment. L’appareil pourrait être désormais câblé et équipé pour pouvoir emporter une boule optronique, dont le modèle n’a pas encore été spécifié, mais dont l’usage sur feux s’est avéré, depuis longtemps, d’une très grande pertinence.

Jusqu’à présent, pour disposer de tels moyens d’observation, en particulier Infra-rouge, permettant de suivre le développement d’un feu à travers les fumées, les Services Départementaux d’Incendies et de Secours (SDIS) devaient passer par la location d’aéronefs spécialisés auprès de sociétés de travail aérien disposant de tels appareils. Ainsi des Cessna Caravan, Merlin III ou Airvan GA8, indicatif Horus, équipés de caméras spécifiques, ont bénéficié de contrats dans différents départements comme les Bouches-du-Rhône, le Roussillon ou la Corse. Désormais, les moyens nationaux pourront également apporter cette nouvelle compétence dans l’ensemble de leurs zones d’action.

Exemple de moyens pouvant être activés par les SDIS, un Cessna Caravan équipé d’une boule optronique. Les moyens nationaux vont enfin pouvoir disposer de cet aide à la décision efficace.

La Sécurité Civile ne devrait, dans un premier temps, entrer en possession que d’une seule boule donc un seul appareil sera réservé pour cette mission d’observation et d’analyse et servir de poste de commandement aéroporté. En sortie de chantier de rénovation, les deux autres appareils devraient être également câblés ce qui fait  qu’en cas d’indisponibilité de l’appareil équipé, il suffira de démonter la boule et de l’installer sur un avion disponible, une opération peu complexe.

La Sécurité Civile dispose de moyens d’observation optroniques sur certains de ses EC-145 Dragon. Cette compétence va s’étendre désormais à ses avions.

Cette rénovation pourrait donc constituer une avancée importante pour les moyens aériens de la Sécurité Civile. Outre l’apparition des moyens de navigation et de gestion du vol particulièrement avancés, le nouvel outil dédié à l’observation va améliorer encore l’efficacité des interventions des bombardiers d’eau. Certes, ce chantier n’est pas aussi spectaculaire que la commande de 6 Q400MR officialisée au début de l’année, mais il n’en est pas moins d’une importance opérationnelle considérable.

Des C-130 pour le Cal Fire ?

La saison 2011 avait vu la flotte fédérale de Tanker sous contrat avec l’US Forest Service amputée de la moitié de ses aéronefs par le retrait prématuré et unilatéral des P-3 Orion d’Aero Union, une situation incompréhensible alors que la Californie, par exemple, est ravagée par des feux d’une ampleur sans précédent, fruits d’une sécheresse qui dure depuis… 5 ans !

Lancé en 2011 le programme des C-130 de l’USFS va être abandonné. Ces avions finiront-ils par rejoindre le Cal Fire ? Ici le tanker 116 décolle de Sacramento avec sa soute MAFFS  en août 2017 (Photo : Jim Dunn)

A Washington, sous l’impulsion de plusieurs sénateurs dont l’ex-candidat républicain  à l’élection de 2008 John McCain, ancien pilote de l’US Navy et donc très au fait des affaires aéronautiques, il fut imaginé un temps offrir à l’USFS les C-27J retirés eux-aussi, mais pour d’autres raisons, prématurément de l’US Air Force. Ces appareils presque neufs, furent finalement attribués aux Coast Guard, une force aucunement impliquée dans la lutte contre les feux de forêt, ceux-ci lâchant alors quelques HC-130H pour le Forest Service.

L’US Coast Guard voit ses nouveaux C-27J succéder partiellement à ses HC-130H. Sur cette photo, prise à USCG McClellan Station, le Hercules 1709 à l’arrière plan est théoriquement promis à l’US Forest Service. (Photo : USCG)

Si l’adaptation des C-27J aux missions-feux était possible, le Fiat G.222, dont il est dérivé, ayant été longtemps utilisé par l’aviation militaire italienne dans ce cadre, il aurait fallu tout recréer et re-certifier, un processus long et coûteux. Dans ce domaine, le C-130 offrait bien d’autres garanties.

Ce sont 7 Hercules qui ont été ainsi attribués à la branche aéronautique du Forest Service, qui mandata alors une société privé pour fournir équipages et maintenance de ces appareils.

Afin de mettre en service ces avions le plus rapidement possible, l’USFS, propriétaire des 8 plateformes MAFFS 2 confiées pour exploitation aux unités de la Garde Nationale ou de la réserve de l’Air Force, en récupéra un exemplaire pour équiper son premier Tanker en  attendant qu’un prestataire soit choisi pour effectuer une transformation avec une soute définitive. Il ne fait guère de doute que la RADS-XL de Coulson faisait alors partie des favorites.

Le C-130 équipé d’une soute RADS est un outil d’intervention parmi les plus efficaces. Relancé par Coulson après une décennie d’interruption, ce concept pourrait continuer à se développer.

Un premier largage opérationnel est effectué avec le MAFFS à l’été 2015 par le nouveau Tanker 118. L’année suivante, un second appareil, le Tanker 116 est aligné, néanmoins l’USFS annonça qu’un des deux appareils sera cantonné au rôle d’appareil d’entraînement pour une raison simple, une seule plateforme MAFFS étant disponible.

Si le Tanker 116 est passé par un important chantier pour le remplacement de sa « Wing Box », le point faible structurel des C-130, préalable indispensable à leurs nouvelles fonctions, le Tanker 118 n’a pas eu à subir ce chantier complexe et coûteux en raison de son très faible total d’heures de vol.

Pendant les deux saisons suivantes, l’USFS a pu aligner un C-130, principalement basé à Sacramento McClellan pour épauler les appareils qu’elle avait par ailleurs sous contrat. Pour des raisons qui restent obscures, le programme a stagné et aucun autre appareil n’a été livré à l’USFS.

Un des deux C-130 de l’USFS en opérations sur feux avec sa soute MAFFS 2. (Photo : USAF)

Il y a quelques semaines le Forest Service a donc annoncé l’abandon du programme à l’issue de la saison estivale à venir.

Plusieurs questions se posent désormais. Que vont devenir les deux avions de l’USFS et quel sera le sort des cinq autres appareils promis ?

La réponse pourrait être simple. Alors qu’en raisons de restrictions budgétaires – incompréhensibles également au regard du bilan terrible des feux de cet été, sur le plan des surfaces détruites mais aussi par le nombre de victimes (plus d’une cinquantaine de morts, essentiellement autour de la cité de Santa Rosa, au nord de San Franciso) – l’USFS vient d’annoncer la diminution du nombre d’appareils sous contrat, la rumeur fait état, avec de plus en plus d’insistance, de l’intérêt grandissant du Cal Fire pour le C-130.

Le Cal Fire est un cas unique aux USA puisque c’est le seul état à disposer en propre d’une flotte d’aéronefs d’intervention et de coordination, avec ses Tracker et ses OV-10 Bronco. Ces appareils, éparpillés sur l’ensemble du territoire, constituent la première ligne de défense puisque chargés de l’attaque initiale. A eux de décoller à la moindre alerte pour stopper le plus rapidement les départs de feu signalés. Le système est efficace et peu onéreux, le coût à l’heure de vol du S2F-3AT étant très bas. Le principe de l’attaque initiale a depuis longtemps fait ses preuves puisque les avions fédéraux n’ont à intervenir que lorsque le départ de feu a été trop important pour être contenu, ce qui représente la grande minorité des cas. On peut rapprocher ce système de celui du GAAr effectué en France mais, étant donné l’ampleur du territoire à défendre en Californie, l’alerte se tient au sol.

La flotte d’intervention du Cal Fire, composé de Tracker est chargée de l’attaque initiale avec une efficacité indéniable. Néanmoins, l’emploi de moyens lourds est indispensable pour épauler ces appareils sur les sinistres les plus importants.

En complément de ses moyens propres, le Cal Fire loue également chaque été des Tanker lourds, RJ-85, BAe 146 et DC-10 – la Californie a été la première entité à faire confiance aux VLAT et a même activé le nouveau Supertanker cet été. Elle est aussi cliente de Coulson et a utilisé ses C-130 au cours des dernières saison avec satisfaction semble-t-il !

Depuis, le Cal Fire s’intéresse de façon très concrète à ces appareils et chercherait à en acquérir quelques exemplaires pour compléter sa flotte.

L’abandon des ex-HC-130H par l’USFS pourrait donc s’avérer être une aubaine pour le Cal Fire car le Hercules à un énorme défaut : Il est très recherché et les cellules utilisables sur le marché de l’occasion sont rarissimes. De l’aveu même de Wayne Coulson, qui a a relancé le type pour les missions feux, c’est une des raisons qui l’ont fait opter ensuite pour le Boeing 737 pour le développement de son entreprise.

Des C-130 pour le Cal Fire ? Du côté de Sacramento, on y pense sérieusement ! (Photo : Coulson)

Théoriquement, 2 HC-130H pourraient être disponibles rapidement et 5 autres dans un avenir proche. Le Cal Fire pourra-t-il en récupérer quelques exemplaires ? Si oui, à quelles conditions et à combien d’exemplaires ? Si l’équipement d’une soute RADS-XL par Coulson ne fait guère de doute, comment ces avions seront-ils positionnés et exploités ensuite ?

Il reste de nombreuses questions en suspens dans ce dossier, nul doute que, lors de la  prochaine conférence Aerial FireFighting North America qui se déroulera en mars à Sacramento McClellan, ces projets seront au cœur des débats.

Ravitailleurs

Initialement destinés au seul soutien des Mirage IV des Forces Aériennes Stratégiques, les avions ravitailleurs en vol de l’Armée de l’Air ont depuis fait évoluer leur rôle : les innombrables engagements de l’aviation tactique française depuis 25 ans n’auraient pu avoir lieu sans eux. À l’heure ou le successeur des Boeing C-135FR et KC-135R pointe le bout de son nez, l’Airbus A330MRTT « Phénix », Gilles Bordes-Pages est allé traîner son objectif autour et à bord des stations-service volantes françaises pour les besoins de ce nouveau livre. (…)

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Le premier vol du Tanker 79

Ce n’est peut-être pas l’évènement aéronautique de l’année, mais pour les techniciens de DynCorp à Sacramento McClellan, c’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail.

Le futur Tanker 79 a volé !

Premier vol du N458DF, futur Tanker 79 du Cal Fire. (photo : Sergio Maraschin)

Après la perte du Tracker 81 en 2014, afin de maintenir la flotte du Cal Fire a son effectif optimum, il fut décidé de, tout simplement, reconstruire un S2F-3AT. Ces travaux ont donc trouvé leur aboutissement en fin de semaine dernière. Vous pouvez retrouver des photos du chantier de construction de cet avion dans le 4e numéro du CFPA Newsletter de 2017.

L’appareil a effectué son premier vol aux mains de Bill Walker qui a fait tous les essais du programme. Il en a même profité pour tester le système de largage.

Les essais de largage ont été effectués dans la foulée. (Photo DR via J. Laval)

L’appareil a ensuite été convoyé à Kingman en Arizona pour être peint aux couleurs de son propriétaire.

Il devrait faire l’objet d’une cérémonie officielle lors de l’AFF 2018 qui se déroulera à Sacramento au mois de Mars.

La carrière, déjà fort longue, du Tracker, se poursuit donc…

50 raisons pour ne pas sortir avec un Fana d’aviation

Les 50 raisons pour ne pas sortir avec un Fana d’aviation.

Je venais de tomber sur les 25 raisons de sortir avec un photographe, et ça m’avait fait bien rire, alors je me suis dis que ça valait peut-être la peine de se pencher sur le cas des passionnés d’aviation. J’ai rédigé rapidement les 25 premiers sur ma page facebook et très vite, les copains ont amené quelques éléments. On est vite arrivés à 50. Le texte a été partagé et réapparait régulièrement ici ou là. Il y a quelques points autobiographiques dans cette liste, mais ne comptez pas sur moi pour vous dire lesquels !

Comme c’est le cas dans ce genre de production, le nom de l’auteur n’est jamais partagé avec le texte. Il n’y a aucun droit d’auteur afférent à ce texte que tout le monde peut utiliser à sa guise, mais maintenant, avec le référencement du blog, on pourra toujours remonter à la source initiale et à sa version originelle !

 

1 – Il comparera tes lignes et tes formes avec celles d’un Spitfire ou d’un Airbus Beluga, et comme tu n’y connais rien, tu seras vexée dans les deux cas.

2 – Pas la peine de prévoir un dimanche en famille entre avril et septembre, y’aura forcément un meeting aérien quelque part.

3 – Il s’engueule avec des inconnus sur des forums pleins de « no life » sur les raisons pour lesquelles le Rafale ne s’est pas encore exporté, alors qu’il ne bosse même pas chez Dassault ! (*)

4 – Il ralentit dès qu’il voit un panneau indiquant un aérodrome. Des fois il ralentit tellement qu’il s’arrête.

5 – Au cours d’une balade romantique à la campagne, allongés au pied d’un arbre, tu contemples le bleu du ciel et les jolies formes des nuages, lui il ne voit que la traînée de condensation d’un quadriréacteur qui, vu l’heure et la direction doit être l’Airbus A340-600 d’Iberia qui fait Madrid-San Théodoros via l’Autriche.

6 – Si, sur un coup de tête il décide : « allons nous marier, dans le Nevada ! Pas à Las Vegas, c’est surfait, mais à Reno plutôt ! » Si c’est en septembre, attention, y’a un piège !

7 – Attention, Le Bourget, pour lui, ce n’est pas une marque de lingerie.

8 – Si en plus il fait de la photo d’avions, il est susceptible d’ajouter à la liste de ses défauts les 50 bonnes raisons pour ne pas sortir avec un photographe. Il cumule !

9 – Il entasse des revues, des livres, des posters dont il a tellement honte qu’il les planque sous les livres, les revues et les poster de cul !

10 – Il achète régulièrement des maquettes qu’il n’a pas le temps de monter. D’ailleurs, il lui faudrait environ 3 vies complètes à plein temps pour écluser son stock, mais il continue à acheter des maquettes quand même. Il ajoute ses défauts à la liste les 250 bonnes raisons pour ne pas sortir avec un maquettiste.

11 – Il tient des conversations étranges avec ses copains, pleines d’acronymes et de termes en anglais. Parfois, c’est pire, il parle avec les mains et de grands gestes des bras ; et ça les fait beaucoup rire.

12 – Quand un avion s’écrase quelque part dans le monde, il est triste.

13 – La destination des vacances, il s’en fout, pourvu qu’on y aille en avion !

14 – Il déteste votre mère mais passerait des dimanches entiers chez elle. Il faut dire qu’elle vit sous l’approche de Roissy.

15 – Il ramène souvent de la merde de chien sous ses godasses. Il marche en permanence le nez en l’air.

16 – L’été en Provence, confisquez lui son briquet, il peut s’en servir comme appeau à Canadair.

17 – Si il vous propose de vous emmener à la Cinémathèque pour la rétrospective Tom Cruise, attention, y’a un piège.

18 – Si il décide d’installer Flight Simulator sur votre PC, il signe la mort de votre vie de couple ! Il ajoute ses défauts aux 500 raisons pour ne pas sortir avec un passionné de jeux vidéo.

19 – Quand un avion s’écrase sur Flight Simulator, il est content. Mais des fois il est triste. Faut pas chercher à comprendre.

20 – Il vénère Roland Garros, mais n’aime pas le Tennis.

21 – Il voit des Mirage, et pas seulement au milieu du désert.

22 – Il est capable, de tête, de citer 4889 types d’avions différents, mais il est incapable de se souvenir de la date de votre anniversaire.

23 – Il choisi la destination des vacances en fonction de la compagnie et du type d’avion utilisé pour le vol histoire de pouvoir dire « j’ai volé en Ziglotron 23 ». Du coup, le voyage de noces, ça sera au choix le Soudan ou le Groenland.

24 – Il connaît parfaitement la géographie française mais uniquement par les villes de banlieue : Satolas, Marignane, Bron, Mérignac, Lesquin, Le Versoud, Hyères.

25 – Non seulement il achète les disques d’Herbert Léonard, mais il achète aussi ses livres !

26 – il sait que Ferté-Alais, ça s’écrit avec un seul L ! si ! Il le sait !!

27 – Il fait des check-lists pour tout, pour vérifier sa valise en partant en vacances ou simplement pour aller faire des courses…

28 – Il dit que ce n’est pas une collection, mais il laisse traîner partout des morceaux d’avion ou d’hélicoptère, des instruments de vol, des poignées de manche à balai… mais râle sur le pot de fleur sur le balcon.

29 – Avec ses copains ils peuvent faire des grands bras d’honneur dans un restaurant sans que ça ne semble offusquer personne

30 – Quand il te demande de faire le sac de sable, non, c’est pas une insulte, ni dégradant !

31 – Quand il te reproche de ne pas être assez « morpion de cabine », c’est plus grave que de lui ramener des morpions pour de vrai !

32 – Oui, il est capable de parler de biroute en plein repas de famille.

33 – Quand il annonce : « je sais enfin par cœur le code Q ! » C’est pas pour autant qu’il s’est amélioré en Kama Sutra !

34 – il sait que la rue parallèle à la gare Montparnasse, c’est la rue du Commandant Mouchotte ! Si ! Il le sait !!!

35 – Si il prétend être le roi du manche à balais, ce n’est pas pour autant qu’il fera le ménage.

36 – Pour lui, Jacques Brel était l’heureux propriétaire d’un Twin Bonanza.

37 – Bizarrement, il déteste les gens qui habitent près des aérodromes, et pas par jalousie !

38 – Quand il parle de G, ce n’est pas à propos de la méthode la plus efficace pour trouver le point éponyme.

39 – Au boulot, ça ne le dérange pas d’être sur un siège éjectable, il en est parfois même fier !

40 – Au cours d’une soirée, présentez-lui un Ministre, il n’en aura rien à faire, mais le grand père ancien mécano d’avions au fin fond de la brousse aura du mal à s’en dépêtrer !

41 – Si il aime les avions avec des flotteurs, qu’il appelle hydravion, fuyez-le comme la peste, ce sont les pires !

42 – Son carnet d’adresses est plein de noms de mecs, très peu de filles. Et il y a des chances qu’une grande partie d’entre eux soit pilote ou célibataire, mais rarement les deux en même temps, dommage !

43 – Il est capable de passer 10 minutes le nez planté dans la tuyère d’un réacteur. Que regarde-t’il ? que recherche t’il ? personne ne le sait !

44 – Il est capable, aussi, de passer 10 minutes le nez planté dans un puits de train d’atterrissage… oui, là aussi !

45 – Si il se passionne pour les hélicos, fuyez le comme la peste, ce sont les pires !

46 – il lit des livres que les libraires ne connaissent pas.

47 – il connait des forums que même Google ne trouve pas !

48 – Il ne fait pas le plein de sa voiture, il fait du « coco » ou bien il va « refueler ».

49 – Si il parle de limite de centrage arrière ou bien de GV, c’est le moment de retourner à la salle de gym ou de consulter un chirurgien esthétique.

50 – il est capable de rédiger les 50 bonnes raisons pour ne pas sortir avec lui, et ça le fait rire !

Fred Marsaly 2 Décembre 2011

 

(*) n’oublions pas que ce texte date de 2011 !

 

 

CFPA Newsletter October 2017

Dernier épisode pour une saison 2017 qui aura tiré en longueur. : des news, des photos des opérations aux USA mais aussi un compte-rendu de l’AFF qui s’est tenu à Nîmes en octobre dernier.

Newsletter à télécharger en pdf :

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Mais également en lecture à l’écran sur Calameo

Newsletter October 2017

Bonne lecture !

Les Héros de Bagdad

Jean-Louis Bernard était ingénieur chez Dassault Aviation. Entre 1984 et 1988, il a été détaché en Irak comme assistant technique pour les Mirage F1EQ5 utilisé par le Squadron 81 de l’aviation militaire de Saddam Hussein, à l’époque en pleine guerre contre l’Iran. Version alors la plus avancée du Mirage à aile en flèche, le EQ5 disposait d’un système d’arme complexe lui permettant de tirer les missiles air-mer Exocet, les missiles air-sol guidés AS30 et bien sûr des bombes lisses ou freinées.

Grâce aux capacités de sa monture, le « 81 » a donc été chargé des missions les plus spectaculaires de cette première guerre du Golfe, l’attaque des tankers et des raffineries côtières afin d’assécher les revenus que pouvait tirer l’ennemi de l’exploitation pétrolière, et ce avec un succès indéniable. (…)

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Point Fixe n°13

Le nouvel ouvrage, très attendu, de l’association Point Fixe fait son poids, et ses 420 pages lui donnent un joli volume. Tout en couleur – et les photos sont innombrables ; il est articulé autour d’un gros dossier consacrés au Mirage 2000 dans l’aviation française, aux Mirage 2000B/C/-5 de chasse, au 2000D le guerrier toujours très actif et aux Mirage 2000N qui seront retirés du service courant 2018.

Au total, ce sont environ 300 pages consacrées au chasseur Dassault avec d’innombrables photos et un texte précis et documenté. (…)

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