Frédéric Gout est officier pilote d’hélicoptère dans l’ALAT, et au début de l’année 2013, il est le chef du 5e Régiment d’Hélicoptères de Combat, basé à Pau, aux côtés du 4e Régiment d’hélicoptères des Forces Spéciales, composé d’hélicoptères de manœuvre Puma et Cougar, de Gazelle et de Tigre. Le 11 janvier, alors qu’il apprend le décès du pilote Damien Boiteux du 4e RHFS au cours d’un combat au Mali et se voit chargé d’annoncer la terrible nouvelle à la désormais jeune veuve, il reçoit l’ordre de déployer un groupe aéromobile et d’en prendre la tête. (…)
Archives de l’auteur : Fred Marsaly
ABCD’Air de la chasse embarquée, Privat
Après la publication de l’ABCD’Air de l’avion de combat en 2013, Philippe Nôtre récidive, cette fois-ci du côté de Landivisiau et du Charles de Gaulle pour l’ABCD’Air de la chasse embarquée. Il s’est adjoint les services de Stéphane le Hir, 2700 heures de vol sur SEM et Rafale pour le titre de co-auteur et de consultant privilégié. (…)
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Des renforts pour la Grèce ! (MàJ 22 juillet)
Ce soir, la Direction de la Sécurité Civile annonce que deux bombardiers d’eau CL-415 et un Beech 200 de coordination et de commandement vont partir de Marignane pour la Grèce afin d’épauler les pompiers de ce pays aux prises avec d’importants sinistres.
Un renfort d’autant plus appréciable que ce matin, le CL-215 1070 de l’aviation militaire Grecque a été contraint à un atterrissage d’urgence au cours d’une opération feux dans l’ouest du pays. Les photos diffusées montre l’avion sérieusement endommagé, posé sur le ventre au milieu des arbres. L’équipage s’en est heureusement sorti indemne. Et il s’en est fallu de peu car le front de flammes n’était pas loin et une demi-heure après l’accident, a atteint l’épave qui a été entièrement détruite.
Un feu extrêmement préoccupant a éclaté sur les collines qui entourent Athènes forçant de nombreux habitants à fuir leurs habitations. Le gouvernement a alors lancé un appel à travers une procédure européenne. La France est, pour l’instant, la seule nation a avoir répondu à la demande grecque.
C’est un dispositif similaire, deux 415 et un Beech 200, qui a défilé en début de semaine au-dessus de Paris. Ce détachement type, portant le nom de « module européen » a été conçu pour répondre aux éventuels appels à l’aide de partenaires de la communauté. Il est dimensionné pour constituer un renfort appréciable tout en étant parfaitement intégrable dans les moyens locaux, surtout si d’autres modules européens venus d’autres nations sont également présents.
La présence des trois avions de la Sécurité Civile au-dessus de Paris avait pour vocation de montrer la dimension européenne de nos moyens de lutte anti-incendie, personne n’imaginait que son illustration viendrait si tôt.
MàJ 22 juillet : le détachement français est rentré à Marseille le 21 juillet.
Les Forces Aériennes Stratégiques, Zéphyr Editions
Hier vitrine opérationnelle de l’armée de l’Air, au cœur de sa doctrine d’emploi, les Forces Aériennes Stratégiques sont désormais plus discrètes, mais elles ne demeurent pas moins un des piliers essentiels de la Défense française. En France, tout ce qui touche au nucléaire militaire est qualifié de « sensible ». Se faire ouvrir les portes des escadrons concernés n’a rien d’une opération banale, mais Alexandre Paringaux n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il avait déjà été l’auteur du premier ouvrage photographique digne de ce nom sur les FAS il y a plus de 15 ans. Pour les 50 ans de ce grand commandement, il est donc revenu sur un sujet qui semble avoir sa prédilection. (…)
Décorations spéciales des aéronefs de la Défense, Delta Reflex
C’est devenu assez commun de nos jours : les évènements aéronautiques sont souvent célébrés par la mise en peinture pour l’occasion d’un aéronef avec une livrée colorée et spectaculaire à souhait. Ce phénomène, également courant dans le monde de l’aviation civile, fait la joie des spotters du monde entier, heureux de placer devant leur objectif un avion unique et forcément rare. Or, Delta Reflex est une association de spotters photographes, et eux aussi apprécient ces aéronefs particuliers. Cet album est donc un catalogue en images, né de la mise en commun des trésors photographiques des membres et des amis de l’association (…)
le défilé du 14 juillet à Paris
Le traditionnel défilé du 14 juillet s’est donc déroulé sous une météo un peu couverte mais avec une température très clémente, très agréable. Le défilé aérien, qui ouvre les festivité, a été l’occasion d’admirer, certes un peu furtivement, quelques avions particulièrement rares et intéressants.
La Patrouille de France était dans une configuration très particulière puisqu’elle a évolué, pour la première fois, à 12 Alpha Jet. Aux avions habituels, numérotés de 0 à 9, sont venus s’ajouter deux autres avions, également aux couleurs tricolores. Des avions ayant rejoint les unités de Cazaux ou Tours après leur affectation à Salon et n’ayant pas encore eu le temps de passer en atelier peinture, ou bien l’inverse, prêt à remplacer deux appareils ayant fait « leur temps » ? Quoi qu’il en soit, la Croix de Lorraine était très jolie.
Les Marins, en plus d’un Atlantique et d’un Falcon 50 on présenté un box « chasse » avec deux Rafale M et deux Super Etendard. Il faut profiter de la petite poignée d’occasions qu’il va rester pour voir le bon vieux SEM évoluer car la retraite arrive à grands pas pour l’avion d’attaque embarqué entré en service en 1978.
L’avenir des Mirage 2000N est également très limité puisque leur retrait de service reste prévu pour 2018.
Lors du défilé des hélicoptères, l’Armée de l’air a eu la bonne idée de convier le Puma aux couleurs de l’ETOM désormais affecté en métropole.
Pour la première fois, deux CL-415 de la Sécurité Civile ont survolé les Champs. Leur présence avait été annoncé plusieurs fois ces dernières années mais la situation dans le sud de la France n’avait pas permis de libérer les avions pour une manip non opérationnelle. Il faut remonter à 1977 pour voir des Canadair au-dessus de Paris, à l’époque des CL-215. La dernière participation des avions de la Sécurité Civile remonte à 2011 avec les deux Q400MR.
L’Airbus A340-200 F-RAJA de l’ET 3/60 Estérel a clôt le défilé. Lors de la répétition, c’est le F-RAJB qui a été utilisé. Ainsi, les parisiens ont pu admirer chacun des deux quadriréacteurs de ce type utilisés par l’Armée de l’Air. Ces deux appareils, stationnés à Roissy, font rarement parler d’eux, ils effectuent pourtant, souvent très discrètement, des missions stratégiques de première importance.
Les observateurs les plus attentifs ont sans doute remarqué en accompagnement de la Patrouille de France, un petit biréacteur, un peu sur le côté de la formation. Il s’agit tout simplement d’un appareil utilisé pour les prises de vue air-to-air. Mais plus intéressant, l’avion, qui appartient à la société spécialisée Aerovision est une Corvette, construite par Aérospatiale dans les années 70. Et il y a de très fortes chances que cet avion soit le dernier de son espèce en état de vol. En fait, l’avion le plus rare à survoler Paris… c’était lui !
A noter que lors de la répétition du 9 juillet, il avait accompagné un box de Rafale mais avait dégagé juste avant d’aborder la Défense. Bien d’autres appareils méritaient le coup d’oeil comme les Caracal de l’Armée de l’air équipés de leur perche de ravitaillement en vol, le C-130 et le Casa 295 de l’aviation militaire espagnole, les Mirage 2000 « bleus », les NH90 et bien sûr les Tigre de l’ALAT.
Contrairement aux années précédentes, il n’y a eu aucune exposition de matériel militaire sur l’esplanade des Invalides, qui devenait, pour le coup, temporairement le plus bel héliport du monde. Si il fallait une preuve que les opérations en cours, intérieures comme extérieures, tirent sur les ressources militaires comme rarement, la voilà. Espérons que cette manifestation, qui permettait d’alimenter le lien « nation-armée », revienne vite. Ce serait le signe d’un apaisement généralisé et d’un retour à une situation normale.
Retour sur le Paris Air Show 2015 (2/2)
Si les démonstrations en vol n’ont pas été nombreuses, elles ont été de qualité à défaut d’être très variées. Car finalement, ce sont surtout les avions de ligne modernes qui ont tiré leur épingle du jeu, les chasseurs modernes ayant fait preuve, une fois n’est pas coutume, d’une singulière discrétion.
Boeing, Airbus et autres Bombardier ont donc égayé le ciel de la Seine Saint-Denis avec des évolutions particulièrement étonnantes pour les profanes comme pour les initiés avec des appareils d’une discrétion absolument stupéfiante mais capables d’afficher des pentes de montée indécentes et effectuer des virages à rendre certains chasseurs envieux. On peut cependant pointer du doigt l’absolue ignorance des médias généralistes qui ont présenté le Boeing 787 comme capable de faire « un décollage à la verticale » sur la seul foi d’une vidéo prise depuis un autre aéronef dans l’axe d’envol avec une très grande focale. Mais nous sommes entrés dans l’ère du « buzz » à tous prix, du nivellement par le bas, et non plus dans celle de l’information.
A noter aussi la présence du tout nouveau Bombardier CS300. Lui non plus n’est pas très bruyant !
Autre appareil inédit, mais à la silhouette désormais bien connue, le Falcon 8x, évolution du 7x.
Trois avions seulement ont brisé la quiétude de ce mois de juin dionysien, le Rafale, habitué des lieux depuis bientôt trois décennies, si on compte les apparitions du démonstrateur Rafale A, toujours présenté par le Capitaine « Tao » Planche, pilote du « solo display » officiel de l’armée de l’Air et qui a laissé son Rafale « Monster Tiger » vert pour un appareil à la livrée plus sobre et plus militaire.
Présent pour la première fois sur une manifestation aéronautique occidentale, le chasseur Sino-Pakistanais JF-17 n’a impressionné personne, mais sa seule présence a rehaussé le programme des vols.
Le troisième n’est autre que le Fouga Magister présenté par l’incontournable Hugues Duval. Lorsque le commentateur conseillait au public de se munir de bouchons d’oreilles pour assister aux démonstrations en vol, ceux qui ont encore en mémoire les vibrations des Tornado, des Sukhoi, des F-16 ou des Mirage arboraient alors un sourire qui était très nettement moqueur.
L’avantage c’est que ces démonstrations en vol ne prenaient que deux heures par jour, laissant le reste du temps au professionnels de rencontrer leurs clients et négocier leurs contrats sans être dérangés, dans la toute quiétude d’un salon aéronautique à peine plus bruyant que le salon nautique.
Les démonstrations en vol du weekend étaient un peu plus relevées avec la présence de la Patrouille de France, qui, pour des raisons d’espace aérien disponible, n’a présenté que la partie la plus calme de son programme 2015, le « ruban », et quelques « warbirds » toujours plaisants à voir évoluer. Malheureusement, la position de l’axe des démonstrations assez éloigné du public, il est logiquement paramétré et placé pour les appareils les plus volumineux et les moins manoeuvrants, fait que ces évolutions étaient surtout… lointaines. Ces avions anciens et de collection étaient, cette-fois, plus nombreux que les avions modernes, tendant à faire du meeting aérien du weekend, une Ferté-Alais, mais en moins bien !
On est désormais bien loin des salons des années 90, et mêmes certaines éditions des années 2000, 2011 par exemple était tout à fait correct et la présence d’un Sukhoi a pratiquement, à elle seule, sauvé le Salon 2013, mais on espère que la situation internationale, en particulier, permettra au Paris Air Show 2017 de reprendre sa place au cœur des manifestations aéronautiques incontournables.
Retour sur le Paris Air Show 2015 (1/2)
Au cours de la grande semaine de l’aviation internationale de Paris au mois de juin, la presse généraliste a largement couvert la grande actualité du Salon, ses nouveautés exceptionnelles, ses annonces révolutionnaires et ses contrats signés à coups de milliards. Elle a aussi largement interviewé les responsables commerciaux et les équipages avant de consacrer le dernier weekend aux passionnés et aux curieux qui se sont agglutinés par dizaines de milliers le long des barrières pour assister au show aéronautique le plus époustouflante de l’histoire de l’aéronautique.
Mais le ressenti des habitués du lieu a été bien différent. Si le statique était correctement garni, on sent bien que le côté Air Show n’est plus la priorité ni des constructeurs ni des organisateurs, tout au plus un passage obligé et spectaculaire qui va drainer la foule et les médias ; un « alibi culturel » ni plus, ni moins. Le constat est amer, mais jamais le programme des démonstrations en vol n’a été si pauvre et si réduit. On peut pointer du doigt le contexte mondial, sécuritaire, économique et géopolitique,comme facteur décisif, mais il appartient à l’organisation du salon de convaincre les industriels de maintenir le Salon du Bourget à son rang.
9 juillet 2015 : le Hawaii Mars a revolé !
Comme le montre cette vidéo postée sur Youtube le Hawaii a revolé, un peu moins de deux ans après sa mise en retraite méritée.
De toute façon, il fallait bien que l’appareil fasse au moins un vol d’essais ne serait-ce que pour préparer le contrat pour les pilotes d’essais chinois, mais c’est aussi un message fort envoyé au Gouvernement de Colombie Britannique avec lequel Coulson Flying Tankers vient de signer un contrat « Call When Needed ».
Il ne faudrait donc pas longtemps pour que l’appareil puisse répondre présent en cas d’alerte générale sur le front des feux de forêts.
Des pistes pour l’avenir de la flotte aérienne de la Sécurité Civile
Lors de sa visite à Marseille le 25 juin dernier, le Ministre de l’Intérieur a fait trois annonces majeures pour l’avenir de la BASC devant une délégation de personnels de la base.
La première est donc liée au remplacement des 9 Tracker. Avec une mission vitale, le Guet Aérien Armé (GAAR), leur fin de carrière prévue pour la fin de la décennie (un joli score pour des avions construits au milieu des années 50) constitue un des dossiers majeurs pour la Direction de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises et de son ministère de tutelle. Après l’évaluation, non concluante, des monoturbines AT-802F au cours de l’été 2013, aucune piste ne voyait vraiment le jour alors que l’échéance approche inexorablement.
Selon le Ministre, la succession des Tracker se fera par une augmentation des deux autres flottes de la Sécurité Civile, les Bombardier 415 et les Q400MR, ces derniers pouvant reprendre à leur compte les missions de patrouilles aériennes au-dessus des zones à risque avec une capacité d’emport augmentée – avec 10 000 litres de charge utile, le Dash emporte presque trois fois plus qu’un Tracker – et à une vitesse supérieure. Il confirme ainsi ce qu’il avait annoncé lors de sa précédente visite à Marignane fin juillet 2014 où il avait confirmé la doctrine de la Sécurité Civile, l’attaque des feux naissants, domaine où le GAAR est sans rival.
Cette solution est somme toute assez logique et faisait déjà plus ou moins l’objet de rumeurs comme nous le signalions le 12 juin. Il reste néanmoins un « mais » d’importance. à 30 millions d’Euros l’avion (environ), on est loin de la solution économique qu’a constitué le Tracker au début des années 80 (*). A l’heure où le Cal Fire va relancer la transformation de S-2E/G en S-2T, on pourra continuer à regretter que le Tracker n’ait pas été remplacé par un autre Tracker plus performant.
L’augmentation de la flotte de Canadair est aussi un autre problème puisque le constructeur Bombardier est arrivé au bout de son carnet de commandes et a annoncé mettre sa ligne de production en sommeil. Selon nos informations, la chaîne de production ne reprendra que lorsqu’une dizaine d’appareils auront été commandés. Est-ce qu’un commande française pourrait alors participer à la relance de cette production ? Rien n’est moins sûr.
Car ces idées ne sont que des pistes. Bien sûr, un chiffre de quatre nouveaux Q400MR a été avancé de façon officieuse, de même que celui de deux Canadair supplémentaire. Le Ministre a cru bon ajouter que ces chiffres pourraient être inversés, soit 4 CL-415 supplémentaires et seulement deux Dash supplémentaires. Il faut espérer que ce soit la première option qui prenne le pas tant la mission du GAAR, telle qu’elle est pratiquée depuis plus de 30 ans dans notre pays, s’est montrée terriblement efficace et particulièrement économique qu’elle se doit de rester une priorité. Ces chiffres restent donc des « ordres d’idées » et aucun calendrier n’a été avancé tant qu’un budget n’aura pas été validé par le Ministère des Finances. Et dans la situation économique actuelle, des arbitrages peuvent s’avérer cruels.
Mais ces annonces constituent un net progrès par rapport au flou artistique qui régnait jusqu’alors sur ce dossier et ainsi se dessine le profil de la flotte qui opérera à partir de Nîmes-Garons dans quelques années. Car l’autre dossier majeur sur la table du Ministre et du Directeur de la Sécurité Civile, depuis son annonce officielle en 2012, c’est effectivement ce déménagement qui est désormais prévu pour le printemps 2017. Des images d’artiste sur cette future base « au profil européen » selon Victor Devouge, Chef du Bureau des Moyens Aériens de la Sécurité Civile, commencent à circuler mais beaucoup de travail reste à effectuer.
La troisième annonce concernait le recrutement de quatre nouveaux pilotes d’ici la fin de l’année afin de ramener les effectifs à leur minimum opérationnel de 76 pilotes. Reste à savoir sous quelle forme ce recrutement va avoir lieu car au moins deux des derniers pilotes recrutés en classe B (co-pilotes en CDD de 3 ans renouvelable une fois) avaient en fait, par leurs expériences d’une vingtaine d’années dans l’aviation de chasse ou de transport, des profils de pilotes classe A (pilotes à vocation commandants de bord en CDI).
Il faut noter aussi qu’un autre dossier sensible a trouvé son dénouement puisqu’après des mois de tractations, l’industriel Sabena Technics, situé à Nîmes-Garons lui aussi, s’est vu notifier la prolongation de son contrat pour l’entretien de la flotte de la Sécurité Civile pour une durée de 9 ans plus 5 autres en option, alors que la Sécurité Civile avait décidé d’y mettre fin prématurément il y a deux ans. C’est la fin d’une affaire compliquée aux nombreux rebondissements qui n’a pas été sans conséquence sur la disponibilité des bombardiers d’eau français au cours de la saison précédente.
Un dernier sujet reste désormais en suspend, celui du remplacement des trois Beech 200 King Air, utilisés pour les liaisons mais aussi pour les missions d’investigation sur feux et qui commencent à accuser leur âge. Même si le Pilatus PC-12 avait été envisagé il y a quelques années, de même que le Beech 350, solutions désormais abandonnées, il semble qu’on se dirige désormais vers un remplacement par d’autres Beech 200, neufs – puisque l’avion est toujours en production – ou d’occasion mais équipés de moyens d’observation TV et IR. Mais avec les dépenses prévues à brève échéance, il va falloir que les équipages et les équipes techniques soient très précautionneux avec les trois vieux King Air tant leur remplacement est loin d’être prioritaire.
Avec les contrats d’entretien signés, la confirmation du calendrier du déménagement et une ligne directrice intéressante pour son évolution, le profil de la flotte de la Sécurité Civile à l’échéance 2020 apparaît désormais plus clair, ce qui va permettre aux équipages de se consacrer à leurs missions quotidiennes déjà harassantes.
(*) Des sources indiquent que les 12 premiers Tracker ont été achetés auprès de Conair pour 1,5 fois le prix d’un CL-215 neuf.. 33 ans après, on ne peut que se féliciter de cette bonne affaire qui a été l’une des meilleures de toute l’histoire de l’aéronautique française !