La première pierre de la future BASC de Nîmes a été posée.

C’est aujourd’hui que le Ministre français de l’Intérieur a posé, sur l’aérodrome de Nîmes-Garon, la première pierre, très symbolique puisque les travaux ont commencé depuis plusieurs semaines en réalité, des installations de la future base d’avions de la Sécurité Civile.

12633476_1068467976559635_6527011572538637921_o

Pose de la première pierre du futur bâtiment de la base d’avions de la Sécurité Civile de Nîmes par M. le Ministre de l’Intérieur le 29 janvier 2016. (Photo J. Bertrand/SC)

Désormais, c’est une course contre la montre qui est engagée car le déménagement de la BASC est prévu pour avoir lieu avant le début de la saison feu 2017. Il y a donc tout juste un peu plus d’un an pour voir sortir de terre ces bâtiments aux lignes modernes qui abriteront les services et les secteurs en charge des opérations et du soutien des flottes de Canadair, Tracker, Dash 8 et des avions de liaison Beech 200. Les avions, eux, seront abrités dans les hangars de l’ancienne base de l’Aéronautique Navale.

12657235_1068467986559634_2033903895497955892_o

Les travaux ont cependant débuté depuis plusieurs semaines. La course contre la montre est lancée. (Photo J. Bertrand/SC)

BASC 1024

Basc 2 1024

Vues d’artiste de la future BASC de Nîmes. (Sécurité Civile)

Ce sera l’épilogue d’un interminable feuilleton qui a vu ce déménagement être envisagé successivement à Aix-les-Milles, à Salon-de-Provence et enfin, à Nîmes, pour les pistes les plus récentes. La Sécurité Civile va donc abandonner sa base historique de Marseille-Marignane, baptisée « Base Francis Arrighi » du nom de son créateur lors de son cinquantenaire en 2013. Son emprise actuelle, convoitée à la fois par Airbus Helicopters et l’aéroport Marseille-Provence, devrait rapidement être réhabilité.

Il demeure néanmoins plusieurs questions : un pélicandrome, même réduit, sera-t-il conservé à Marseille ? Le déménagement se fera-t-il en une ou plusieurs phases ? Quels développements seront ensuite donné à ce site dont le potentiel est assez important ?

L’actuel ‎Chef du Bureau des Moyens Aériens de la Sécurité Civile a bien insisté, au cours d’interventions précédentes, sur l’orientation européenne de cette base qui pourrait bien devenir centrale pour l’ensemble des unités aériennes de la Sécurité Civile.

Nîmes est actuellement en tête de liste des sites susceptibles d’accueillir au printemps 2017 la conférence internationale Aerial Fire Fighting Europe, il faudra pour cela que la future base puisse déjà accueillir des visiteurs. L’objectif est loin d’être irréaliste en effet.

Une fois bien installée dans ses nouveaux locaux, la BASC pourra ensuite se consacrer à ses activités estivales habituelles et procéder au remplacement progressif des Tracker par un nombre, non précisé encore, de Dash 8Q400MR. Les premiers Tracker seront retirés du service en 2018, le dernier devrait l’être en 2022.

A ce moment-là, une autre question, également extrêmement importante, aura été posée et devra sans doute avoir trouvé une réponse, celle de la succession de l’avion emblématique de la base, le CL-415.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *